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Actu et Aventure
29 mars 2017

Test en MiG29

Nous étions cinq participants ce matin-là, et je passais en seconde place. Superflu de vous indiquer à quel point l'attente était longue ! La cabine est fin sans être exigu. Mieux même, on se sent former un seul corps avec l'avion. Comme il s'agit d'un appareil de formation, toutes les commandes sont doublées, et j'ai devant moi un tableau de bord et un volumineux manche à balai. L'équipe sangle les harnais du siège éjectable et me rappelle les instructions de sécurité. Tout se succèdent rapidement. Une fois sanglé, j'enfile le casque-micro : il me permettra de rester en communication avec le pilote à l'avant.Puis on ferme les verrières et me voilà dans la peau d'un pilote de chasse. L'impression est incommunicable. L'aviateur sollicite le consentement pour décoller au centre, et chasseur gagne le fin de piste. Une poignée de secondes à peine pour jouir de la situation, puis c'est parti. Gaz au maximum. La puissance est difficilement comparable avec ce que j'ai déjà pu ressentir vols classiques. Le moment d' plus tard, on a déjà quitté le tarmac. L'avion est étonnamment stable ; rien à voir avec un Cessna ! De loin en loin, le pilote demande si je vais bien. On débute par un vol de découverte, suivi d'un vol à basse altitude. Mémorable. Ensuite engagent les manoeuvres aériens, et là, ça ne correspond à rien de connu. Dès le premier virage serré, les G me frappent : une poussée sur le torse et les épaules. Comme une main géante qui essaierait de me plonger dans mon siège. Les acrobaties s'enchaînent les unes après les autres, ne me consentant nul instant pour me ressaisir ma respiration et mes repères. La charge est désormais sur tout l'organisme. QuatreG, cela produit le sentiment que mon anatomie pèse quatre fois plus, approximativement 350 kgs ! Je me crispe au maximum afin de éviter le black-out, j'enttends mon coeur battre comme un fou dans ma poitrine. Un pur moment de affolement, de bonheur, d'adrénaline et de bonheur. Tonneaux, virages, loopings, passage sur le dos... tout y passe! Après quelques instants, je perds tout sens de l'orientation. Après quelques minutes, j'ai la bouche sèche comme du papier, et le dos dégoulinant de sueur. Ca cesse aussi brutalement que ça a commencé, et je reprends mon souffle. La fatigue est déjà présente, et je tremble. Le pilote me laisse récupérer et prendre des photos. Le pilote me propose de prendre les commandes. J'agrippe le manche à balai et tire doucement vers moi. Le jet répond immédiatement. C'est phénoménal. Le pilote me demande ensuite de opérer un tonneau. Et c'est avec un aisance impressionnante que j'en pratique un, tant l'appareil tourne sur son axe avec aisance. Mais le pilote de chasse m'interroge pour savoir si je suis favorable pour une deuxième série de figures. La bouche pâteuse, je réponds affirmativement. C'est encore plus intense que la première série. Lorsque j'ai quitté l'appareil, j'avais les jambes tremblantes et le teint pâlot. Et toutefois, je tardais à quitter le jet, à achever ce moment sans égal de mon existence. Davantage d'information sur ce vol en MiG29.

 

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