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Actu et Aventure
8 août 2012

La France en récession

C'est fait, la France est officiellement en récession et la banque de france annonce une diminution du PNB sur le second semestre. Avec la Grèce, l'Espagne et l'Italie à la traine, il est normal que le reste de l'Europe s'affaisse également. Le recul est de 0.1%, ce qui n'est pas non plus catastrophique. Reste maintenant à savoir si le gouvernement sera capable de dynamiser l'économie sur le reste de l'année, sinon cela sera la catastrophe. La grande difficulté est que je n'ai pas l'impression que le gouvernement soit armé pour faire face. Voici ce qu'en dit Le Point La Banque de France (BdF) prédit une entrée de la France en récession au troisième trimestre de cette année, avec un recul de 0,1 % du produit intérieur brut (PIB), selon sa première estimation publiée mercredi dans son enquête mensuelle de conjoncture. Début juillet, la Banque de France avait déjà confirmé s'attendre à un recul de 0,1 % du PIB français au deuxième trimestre. Si ses craintes se concrétisaient, l'économie française connaîtrait donc une nouvelle récession, avec deux trimestres consécutifs de repli. Cette contraction serait la première d'une telle ampleur depuis que la France est sortie de la récession au printemps 2009. L'Institut national de la statistique et des études économiques publiera mardi son estimation de la croissance au deuxième trimestre. Au premier trimestre, l'économie française a enregistré une croissance nulle. Le gouvernement a abaissé ses prévisions début juillet, ramenant ses attentes à une croissance du PIB de 0,3 % en 2012 et environ 1,2 % pour 2013, contre 0,4 % et 1,7 % espérés auparavant. Le 1er août, le ministre de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici, a admis qu'il demeurait "inquiet" pour les chiffres de la croissance, mais qu'il n'envisageait pas d'abaisser une nouvelle fois sa prévision pour 2012. Équation budgétaire compliquée Le net ralentissement de la croissance complique l'équation budgétaire du gouvernement, dont l'objectif, maintes fois réaffirmé, est de ramener le déficit public à 4,5 % du PIB en 2012, puis à 3 % en 2013. Fin juin, l'Insee tablait encore sur une croissance de 0,4 % en 2012 après 1,7 % l'an dernier. Il s'attendait à ce que le PIB stagne encore au deuxième trimestre avant une très légère reprise aux troisième (+ 0,1 %) et quatrième (+ 0,2 %) trimestres. À la mi-juillet, le Fonds monétaire international (FMI) avait légèrement revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la France en 2012 et en 2013 dans un contexte de fortes turbulences au sein d'une zone euro. Tout comme le gouvernement désormais, le FMI prévoyait une progression de 0,3 % du PIB cette année, soit 0,1 point de moins qu'attendu en avril. Il était en revanche plus pessimiste que le gouvernement pour 2013 avec une prévision de 0,8 % (en recul de 0,2 point sur ses précédentes prévisions). Principal moteur de la croissance, la consommation des ménages français a très légèrement progressé en juin (0,1 %), mais a fléchi de 0,2 % sur l'ensemble du deuxième trimestre, avait indiqué fin juillet l'Insee. Avec Le Point

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